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Comment bien communiquer en contexte interculturel (B2)

  • Photo du rédacteur: Lulu
    Lulu
  • 11 nov.
  • 2 min de lecture
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Dans un monde globalisé, les échanges professionnels dépassent les frontières géographiques et culturelles. Pourtant, bien communiquer entre personnes de cultures différentes n’est pas toujours simple. La communication interculturelle ne dépend pas seulement de la langue, mais aussi des gestes, des attitudes, du ton, du regard, ou encore de la distance physique. Comprendre ces différences, c’est éviter les malentendus et construire des relations de travail harmonieuses.


Les différences culturelles dans la communication

Chaque culture possède ses propres codes sociaux. En France, par exemple, on valorise souvent la franchise et le débat d’idées ; dans d’autres pays, comme le Japon, on privilégie plutôt l’harmonie et l’évitement du conflit. Un Français pourra donc paraître trop direct, tandis qu’un Japonais semblera trop réservé. Ces différences peuvent provoquer des malentendus, surtout dans le monde professionnel, où la diplomatie et la politesse jouent un rôle essentiel.


La communication non verbale

Les gestes, les expressions du visage ou la posture peuvent dire beaucoup. Dans certaines cultures, regarder son interlocuteur dans les yeux est un signe de confiance ; dans d’autres, cela peut être perçu comme une forme d’agressivité. De même, la poignée de main, très répandue en Europe, n’a pas la même signification partout. En Afrique de l’Ouest, elle s’accompagne parfois d’un geste symbolique ; au Moyen-Orient, elle peut être réservée aux personnes du même sexe.Savoir observer avant d’agir est donc essentiel : la communication interculturelle repose d’abord sur l’écoute et l’adaptation.


La diplomatie et l’ouverture d’esprit

Bien communiquer, c’est aussi faire preuve de diplomatie. Cela signifie exprimer ses idées sans imposer son point de vue. Dans une réunion internationale, un bon communicant saura reformuler, poser des questions et vérifier que chacun a compris. L’objectif n’est pas de convaincre, mais de créer une compréhension partagée. Cette attitude favorise la confiance, la coopération et l’efficacité collective.


Exemples concrets

Dans une entreprise internationale, un cadre français travaillant avec des collègues chinois devra adapter son style : valoriser la politesse, éviter les critiques directes, et privilégier la discussion collective avant la décision finale. À l’inverse, un collaborateur étranger en France devra s’habituer à la prise d’initiative et à la discussion ouverte. Ces ajustements font partie d’une intelligence interculturelle, devenue une compétence clé sur le marché du travail.


En résumé

Bien communiquer dans un contexte interculturel, c’est apprendre à décoder les signes, à accepter la différence et à adapter sa communication. Cela demande curiosité, respect et flexibilité. Ces qualités, recherchées dans tous les métiers, renforcent aussi la dimension humaine du travail.


Vocabulaire clé

  • Diplomatie (f) : art de communiquer avec tact pour éviter les conflits.

  • Malentendu (m): erreur de compréhension entre deux personnes.

  • Interculturalité (f) : interaction entre plusieurs cultures.

  • Codes sociaux (m) : règles implicites d’un groupe ou d’une société.

  • Politesse (f) : attitude respectueuse envers les autres.


Question ouvertePensez-vous qu’on puisse vraiment communiquer efficacement sans comprendre la culture de son interlocuteur ?


Pour en savoir plusReportage « Travail et communication interculturelle », TV5 Monde.👉 tv5monde.com/travail-et-communication-interculturelle

 
 
 

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