Le tourisme durable en France
- Lulu

- 10 nov.
- 2 min de lecture

Le tourisme durable n’est plus un simple mot à la mode : il est devenu un enjeu économique, social et environnemental majeur pour la France. Le secteur représente une part significative du PIB et de l’emploi, mais il est aussi responsable d’un volume important d’émissions de gaz à effet de serre, en particulier via les transports. Les autorités et acteurs locaux multiplient donc initiatives et labels pour réduire l’empreinte écologique du tourisme tout en préservant l’activité économique locale. >Les Echos
Qu’est-ce que cela signifie concrètement ? Le tourisme durable privilégie des pratiques telles que : l’hébergement responsable (labels écologiques, gestion de l’eau et des déchets), les circuits courts (consommation de produits locaux), la limitation des émissions liées aux transports (pédagogie, incitation au train plutôt qu’à l’avion), et la protection des milieux naturels sensibles. La France voit se développer des offres d’écotourisme : randonnées guidées, séjours en fermes pédagogiques, découverte du patrimoine naturel — mais aussi des pratiques plus larges dans l’hôtellerie et la restauration. >Agence de la transition écologique
Des exemples récents illustrent le mouvement : plusieurs régions (Bretagne, Alpes, Dordogne) soutiennent des projets de valorisation des territoires via des labels « tourisme durable » ; certains campings et gîtes investissent dans l’énergie solaire et la réduction des déchets ; des entreprises comme des agences locales proposent désormais des séjours sans voiture, avec transferts en train et activités à proximité. Cependant, un rapport souligne aussi qu’il existe encore un besoin de pédagogie : beaucoup de touristes déclarent vouloir voyager durablement, mais ne savent pas toujours comment faire, et les offres restent parfois floues ou inconstantes. >lechotouristique.com
Les défis : la transition coûte et exige une coordination entre acteurs (collectivités, entreprises, citoyens). Le tourisme durable implique souvent une baisse de fréquentation sur certains sites (pour préserver des écosystèmes), ce qui nuit aux revenus locaux si des alternatives économiques ne sont pas proposées. Par ailleurs, une tension existe entre la démocratisation du voyage et la volonté de limiter les flux (par exemple, limiter l’accès à certains sites touristiques très fréquentés). Enfin, l’éco-geste individuel a ses limites : les choix politiques (aménagements, transports, fiscalité) restent déterminants pour une réduction effective des impacts.
Pour aller plus loin : dossier ADEME sur le tourisme durable et fiches pratiques (2023-2024). Agence de la transition écologique
Vocabulaire
Hébergement responsable : logement qui met en œuvre des pratiques écologiques et sociales.
Circuit court : chaîne de distribution courte, favorisant les producteurs locaux.
Empreinte écologique : mesure des impacts environnementaux d’une activité.
Écotourisme : tourisme axé sur la découverte et la protection des milieux naturels.
Question (ouverture DELF) : Selon vous, quelles mesures concrètes devraient être prises localement pour concilier protection des sites et développement économique touristique ?



J'ai vu qu'en 2030 la France veut être la première destination mondiale pour faire du vélo de manière touristique. C'est déjà super et bien organisé, je suis parti du Portugal et j'ai traversé la France pour rejoindre le Belgique en 2016. Il y a beaucoup d'infrastructures bien faites pour cela. 'tip top'! :)